Évolution du marché immobilier : villes à la hausse et villes à la baisse

L’immobilier méditerranéen résiste à la baisse des prix

Le charme du soleil et de la mer ne se dément pas sur la Côte d’Azur. Malgré la baisse générale des prix, les villes du pourtour méditerranéen continuent d’enregistrer une hausse de leurs prix immobiliers. Antibes, Fréjus, Nice, Nîmes et Perpignan voient ainsi leurs prix au mètre carré atteindre entre 2 000 et 5 000 euros. Antibes et Cannes se distinguent même en affichant des prix proches de ceux de Paris, avec près de 10 000 euros et 12 000 euros le mètre carré respectivement.

Le secteur touristique épargné

Il semblerait que le secteur touristique ne soit pas touché par la tendance à la baisse. Les stations balnéaires et les stations de ski enregistrent même une hausse de respectivement 3,8 % et 6 % des prix immobiliers au cours de l’année écoulée. Selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), cette augmentation est due, en partie, à l’installation de retraités et à l’achat de résidences secondaires par des personnes aisées. Ces acheteurs n’ont pas nécessairement besoin de crédit immobilier et ne sont donc pas affectés par les taux élevés.

La côte atlantique en légère hausse

Les villes de la côte atlantique ne sont pas en reste. La Rochelle, Lorient, Quimper, Ille-et-Vilaine et Morbihan enregistrent toutes une hausse des prix immobiliers. La stabilisation des stations balnéaires semble même s’amorcer, après plusieurs années de hausse. Biarritz affiche des prix proches de ceux de la Côte d’Azur, avec près de 10 000 euros le mètre carré, tandis qu’Anglet se situe autour de 7 000 euros.

Nantes et les grandes villes en baisse

En revanche, certaines grandes villes voient leurs prix immobiliers baisser ou stagner. C’est le cas de Loire-Atlantique et de Nantes, où les prix ont baissé respectivement de 2,4 % et de 3,1 %. Saint-Nazaire, qui avait connu une hausse importante ces dernières années, enregistre également une baisse de près de 7 %. Toutefois, La Baule, la station balnéaire prisée de la région, continue de voir ses prix augmenter, avec une hausse de 2,6 % en un an. Bordeaux, Lyon et Toulouse sont également touchées par cette baisse ou cette stagnation des prix immobiliers.

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