Un nouvel Eldorado immobilier à l’étranger pour échapper à l’impôt

L’immobilier à Dubaï : une évasion fiscale à grande échelle

Le rapport publié par l’Observatoire européen de la fiscalité dresse un constat alarmant sur l’essor de l’immobilier offshore à Dubaï. Les experts dénoncent la possession de biens immobiliers dans des pays étrangers comme une nouvelle forme d’évasion fiscale. En effet, ces propriétés peuvent être utilisées pour blanchir de l’argent ou échapper aux impôts et sanctions internationales.

Un manque de transparence alarmant

La particularité de l’immobilier est qu’il n’est pas couvert par l’échange automatique d’informations bancaires adopté par de nombreux pays. Ainsi, il est difficile de connaître l’identité réelle des propriétaires. De nombreuses sociétés étrangères possèdent des biens immobiliers au Royaume-Uni qui appartiennent en réalité à des Britanniques. Cette opacité facilite les stratégies d’évasion fiscale.

Dubaï, paradis fiscal pour les investisseurs

Dubaï est l’une des villes les plus concernées par cette affaire. Les biens immobiliers détenus par des étrangers représentent 27% de la valeur du marché, soit 136 milliards de dollars en 2020. Le pays attire particulièrement les investisseurs grâce à ses avantages fiscaux avantageux : pas d’impôt sur le revenu, taux d’impôt sur les sociétés de seulement 9% et possibilité d’obtenir un « visa doré » pour les gros investisseurs.

Les Indiens en tête des propriétaires étrangers

Actuellement, les Indiens possèdent environ 20% des biens immobiliers étrangers à Dubaï. Ce chiffre n’est pas surprenant, compte tenu du fait que 41% des travailleurs immigrés sur place sont indiens. Les Britanniques arrivent en deuxième position avec 10% de ces biens, suivis par les Pakistanais, les Iraniens et les Russes.

Des quartiers de luxe pris d’assaut par les Russes et les Britanniques

Les quartiers les plus prestigieux de Dubaï sont majoritairement occupés par les investisseurs russes et britanniques. Ces derniers sont attirés par les avantages fiscaux offerts et la possibilité de posséder des biens immobiliers dans des lieux d’exception. Cette situation crée une inégalité criante entre les résidents locaux et les étrangers.

Dans l’ensemble, cette affaire révèle un véritable problème d’évasion fiscale à l’échelle mondiale. Les gouvernements doivent prendre des mesures plus strictes pour lutter contre ce phénomène et assurer une plus grande transparence dans la propriété immobilière. Il est temps de mettre fin à ces pratiques douteuses et de rétablir l’équité fiscale tant attendue.

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